
Comme on le voit sur les photos tous les morceaux de l'hélico avaient été prélevés pour être refondus en marmite ou façonnés en ustensiles divers ou bijoux.
L'endroit est émouvant et le léger vent chaud qui nous entourait apportait son côté mystérieux, comme si la nature nous montrait qu'elle avait repris le dessus sur les hommes venus d'ailleurs. Après avoir passé un long moment à chercher, à imaginer ce qui avait pu se passer ce 14 janvier, nous sommes repartis tout émus vers une case au bord du fleuve pour déjeuner J'ai relaté ce passage de mon voyage dans un récit paru l'an dernier."
A Savoir : Le récit qu'évoque Daniel Coupy s'intitule « Sur la piste de l'Amenokal » Préface d'Etienne de Monpezat.
En voici un extrait lié à la préface :
En Afrique le risque est encore là, entier, incertain mais sûr, à tous les coins des pistes. Chaque jour est un combat, il y faut de l'endurance, de la patience et de la confiance. Et aussi, il faut le répéter, le goût du risque perdu. Il y faut enfin de l'imagination à revendre, quand personne n'est là pour acheter, ça s'appelle la Débrouille ! On est bien loin des rêves aseptisés des « Croisières de rêve ». Daniel Coupy nous rappelle que le goût salé de l'aventure retrouvée nécessite qu'on la vive heure par heure, ou qu'on ne la vive pas. Les rêves impossibles ne sont-ils pas les seuls qui vaillent ? Les vrais, ceux-là dont nous aurons désormais la nostalgie, puisqu'ils n'existent déjà plus dans un monde où les flammes un peu partout s'éteignent.
Approchant l'âge de la retraite, mais point résolu à rompre avec une vie intense et sa passion des véhicules tous terrains, Daniel COUPY se met au service d'une agence de voyages spécialisée dans les raids motos et 4x4 en Afrique du Nord. Familier des pistes du Maghreb et de la Turquie, il relève le défi de se lancer à la découverte d'un nouvel itinéraire traversant l'immense désert du Ténéré et les zones humides du sahel reliant Tunis à Bamako. En compagnie de ses acolytes, deux aventuriers aguerris, il parcourt en un mois un itinéraire ponctué jour après jours de tribulations les plus diverses. A son retour il confiera à ses proches « j'ai vécu une galère par jour, dorénavant je ne crains plus rien en voyage »
Fin de la deuxième partie (A suivre)
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