
(Merci au site IdolesMag pour leur aimable autorisation)
Gentle Republic, le tandem formé par Joana Balavoine et Alexandre Mazarguil, publie son premier EP le 30 mars prochain, un recueil de cinq titres particulièrement bien fichus et rapidement addictifs qui célèbrent une certaine idée hédoniste de la musique pop. Séduits par cet EP, nous avons tout naturellement voulu en savoir plus sur le groupe, sa genèse, son parcours et ses projets. C'est Joana qui a répondu avec beaucoup de franchise et de sympathie aux questions d'IdolesMag.
Avant de parler plus précisément de Gentle Republic et du EP que vous publiez le 30 mars prochain, j'aimerais, si vous le voulez bien, qu'on évoque votre parcours dans les grandes lignes, et notamment votre rapport à la musique pendant toutes ces années, parce que je reste persuadé qu'un artiste est nourri des différentes musiques qu'il a pu écouter à des moments charnières de sa vie... Commençons donc par le début. Quelle musique avez-vous écoutée dans votre petite enfance ? Quels sont vos premiers souvenirs musicaux ?
Ma mère m'a bercé avec Toto, Tears for Fears, New Order, Phil Collins, Peter Gabriel... toute cette musique des années 80 et 90. C'est, au sens large, de la musique généreuse. C'est en tout cas comme ça que je la vois. C'est une espèce de lâché prise un peu flou.
Je ne peux pas ne pas évoquer un instant votre papa, Daniel Balavoine. Vous avez donc découvert son œuvre a posteriori. Qu'a-t-il, selon vous, apporté de plus à la chanson française et à la musique en général ? Comment expliquez-vous que presque trente ans après sa disparation, il fasse encore partie des artistes qui comptent le plus ?
C'est un mec génial... On ne va pas refaire l'histoire de papa, mais c'est un type qui disait tout haut ce que les gens pensaient tout bas. C'est un type qui chantait aussi. Un type qui bossait. Ça se sent quand vous écoutez ses chansons. Ça fait pratiquement trente ans qu'il a disparu. Et si trente ans après, il est encore autant présent c'est parce qu'il avait du courage. Le courage, c'est chanter. Le courage, c'est de dire ce qu'on pense. Le courage, c'est travailler. Et c'est ça qui a fait que c'était un mec complètement authentique. Il ne mâchait pas ses mots. Jamais. Et ça, ça n'a pas de prix. Après, comme vous le savez, je ne l'ai pas connu, j'ai donc découvert ses chansons après... mais waow, que ce soit mon père ou pas, ça ne change rien finalement, qu'est-ce que c'était bon ! Il y avait une qualité incroyable. Il choisissait ses musiciens parfaitement. Il n'y avait pas de hasard. Tous les gens qui ont travaillé avec lui, il les a choisis pour leurs qualités et leur travail. La preuve, quand il a signé, la première chose qu'il a dite, c'est « voilà, je veux juste choisir mes musiciens et faire ça comme çà, comme ça et comme ça. Le reste, je m'en fous. Vous pouvez faire ce que vous voulez. » Ce qui lui importait, c'était de faire quelque chose de qualitatif. C'est ce qui fait sa force.
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Gentle Republic - Triangular - Clip Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=17mV2yuarbQ
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1 Silverhawks
2 Triangular
3 The River
4 Better Run
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