
Les pilotes d'hélicoptères sont vraiment des caïds et surtout très courageux après ce qui est arrivé.(Suite au Drame du Paris-Dakar qui à couté la vie à cinq occupants. Dont Daniel Balavoine est Thierry Sabine) Vu la visibilité, ils sont obligés de faire du rase-motte entre 20 et 50 m du sol... Impressionnant de les voir disparaître dans la brume de sable à quelques mètres du sol. A midi c'est le départ des voitures. Ickx et Brasseur s'installent dans leur Porsche dix minutes avant le départ et relisent leurs notes tandis que les mécanos font un petit tour rapide de la voiture : très pro! Les autres ferment les capos, resserrent les derniers boulons ou retendent les sangles... Une personne tourne autour de la Lada restant en course, s'abaisse et regarde dessous; je vais le voir pensant que c'est un mécanicien Lada.
Il n'en est rien, c'est un pilote d'une Mercedes qui n'en revient pas qu'une voiture avec des organes mécaniques si légers soit encore en course... Ça fait plaisir au propriétaire de Lada que je suis... mais j'avais remarqué ! Les voitures s'élancent : 2 Porsche, 1 Mitsubishi puis la dernière Porsche. Les départs se suivent cette fois-ci toute les trente secondes et l'hélico d'Antenne 2 part en milieu de peloton. Bon voilà, tout le monde est parti. L'assistance médicale démarre (voiture et hélico).

Aucun blessé de part et d'autre, mais le Toyota est planté dans le sable et a une lame de ressort de cassée.
Deux personnes sont restées à bord; les deux autres dont le propriétaire, sont parties en stop vers Boutilimit. Christian, le propriétaire du Toyota, s'est arrêté au premier poste de gendarmerie pour faire la déclaration d'accident et l'autre, Philippe, a continué jusqu'à Boutilimit pour essayer de trouver d'autres toubabs pouvant les ramener sur Nouakchott, où ils espèrent trouver une lame de ressort. Il leur faudra ensuite revenir à la voiture et réparer sur place. L'accident s'est produit à 50 km de Boutilimit, donc à une centaine de km de Nouakchott. La bonne galère donc... (A suivre)
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