
" It is fun to sing of Balavoine for the singers. A happiness " Flora Fischbach
Fishbach, de son nom d'état-civil Flora Fischbach, née en 1991, est une chanteuse française, entre rock, synthpop et variété. Elle s'est imposée notamment aux Transmusicales de Rennes.
INTERVIEW – Elle est la nouvelle enfant terrible de la musique indé. Fishbach est le phénomène qui monte. Un petit bout de femme qui mélange les influences, le passé et le présent, l'esthétique gothique et romantique. Elle a accepté au jeu des « mots »
On a tendance à dire que c'était la décennie un peu merdique alors qu'on s'en inspire énormément. Paradoxal !
Mais c'est n'importe quoi ! Alors oui, c'est vrai qu'il y avait pas mal de merde, mais il y a eu une énormément de choses, il y a eu beaucoup plus de disques, grâce aux machines, le numérique a démocratisé l'accès à la musique et à la création. Les instruments coûtaient énormément cher.
Daniel Balavoine ?
Mon petit chouchou d'amour. C'est pour tout te résumer (rires). C'est quelqu'un qui me touche beaucoup. Au début de sa carrière, ça ne marchait pas bien, il a longtemps cherché sa voie. Au début, il chantait un peu comme Véronique Sanson ou Julien Clerc avec le vibrato dans la voix. Il a changé quelques trucs ensuite, il s'est un peu engagé. Il était aussi très décrié parce qu'il avait une voix très androgyne, qu'il montait dans les aiguës. Pour moi, Balavoine, c'est les textes, les mélodies, c'est comment allier le mot avec la note pour que la note donne encore plus de sens aux mots. Je ne sais pas ce qu'il serait devenu s'il n'était pas mort. Peut-être qu'il serait devenu un vieux con. Mais je ne crois pas. Il y a des mecs comme Renaud maintenant, tu peux te poser la question ! Mais il y a aussi des gars comme Lavilliers, Christophe qui sont chanmés et qui continuent à faire des bons disques. Ça, c'est cool...
Une chanson de Balavoine en particulier ?
Oui ! En tant que chanteuse, quand tu maîtrises « Tous les cris, les SOS » en karaoké, tu te dis « là, c'est bon, je sais chanter ». La tessiture est tellement large. Quand je me mets à la chanter et que j'y arrive... il y a une espèce de jouissance physique. C'est jouissif de chanter du Balavoine pour les chanteurs. Un bonheur.
Extrait d'interview pour Rocknfool en Mars 2017
Partage