
Même timbre de voix que l'artiste décédé en 1986... David Caruso, connu dans la région pour sa participation à la comédie musicale Arenberg, entame une tournée avec un spectacle qui ne laisse aucun doute sur l'artiste qui l'a inspiré : « Mon fils, ma bataille »
Ce n'est pas seulement la ressemblance entre leurs voix qui a incité David Caruso à chanter le répertoire de Daniel Balavoine, dans un « tribute » qui commence à tourner dans la région. C'est d'abord un intérêt pour cet auteur-compositeur disparu dans un accident d'hélicoptère au Mali, mais aussi une rencontre avec une société de production, des techniciens et des musiciens. « Sans tous ceux qui m'entourent, ce projet n'aurait pas vu le jour » cadre le chanteur de 35 ans, qui perce enfin, après des années d'attirance pour le métier. Car c'est à l'adolescence qu 'il s'intéresse à la musique. Né à Bordeaux, parti vivre avec sa famille en Italie pendant quatre ans, le garçonnet pianote sur un clavier. En 1994, c'est le retour en France et l'installation à Maubeuge : « Je changeais complètement de vie, Je me sentais plus seul. Je me suis mis à chanter. » Un oncle lui donne le « la » : « Au début, je ne connaissais pas de chansons françaises. Mon oncle chantait du Balavoine... Ce sont donc les premières mesures que j'ai apprises. » David Caruso est un autodidacte : « Je n'ai jamais pris de cours de chant, sauf une petite base que m'a enseignée un professeur de conservatoire. » Très vite, ce dernier l'invite à viser plus haut.
Une bataille
pour un statut
Dynamic Audio Création (DAC) voit le jour : « Mon studio a bien servi à certains artistes régionaux pour lesquels j'ai réalisé des albums ou des singles – il cite le Belge Lorenzo Caminolli — mais je n'ai pas assez travaillé pour moi. » C'est l'époque où il cumule avec un emploi de VRP démarré à l'âge de 21 ans. « C'est à la fermeture de la société pour laquelle je travaillais et suite à mon licenciement que je me suis lancé » C'était il y a un peu plus d'un an maintenant. Grâce à Arenberg toujours, il avait connu les dirigeants d'Events Organisation, tout de suite séduits par sa voix. « Et puis en 2003, j'ai été sélectionné pour participer à l'Olympia, à Paris, à la Rose d'Or dans la catégorie auteur, compositeur interprète. » Il continue alors son chemin en solo, avec des gens qui lui réclament régulièrement du Balavoine. Pourquoi avoir cédé à la mode du « tribute » ? « On ne fait pas ce spectacle parce que la nouvelle chanson française ne va pas... Et on ne reprend par un Balavoine au son des années 80. C'est une version inédite, avec des arrangements. Les musiciens sont très pros et il n'y a pas de volonté d'imitation physique ou vocale. »
Pourquoi ce titre : Mon fils, ma bataille ? « Je suis moi-même divorcé avec un petit garçon de huit ans. Je n'ai aucun souci avec sa maman mais je veux me battre pour qu'il ait un avenir... Les métiers artistiques ne sont pas toujours pris au sérieux. »
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les billets d'entrée pour le concert tribute to Daniel Balavoine sont désormais en vente
Extrait : David Caruso, tribute Balavoine, Mon fils, ma bataille
http://www.youtube.com/watch?v=gdvsnh4UfcI
http://www.youtube.com/watch?v=OEBTLcKVA3Y
Site Officiel :
http://www.monfilsmabataille.fr./
http://www.davidcaruso.fr/
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